Ce tome écrit par Suzanne Collins, voulant se passer 64 ans avant les jeux de Katniss Everdeen, vaut-il le coup ? Voici une critique de Hunger Games 4.
"La ballade du serpent et de l'oiseau chanteur" m'a totalement scotché de fond en comble.
J'ai acheté le livre sur un coup de tête, le jour-même alors que je m'étais promis d'attendre qu'il sorte en PDF, ayant peu d'envie de mettre des sous dans une histoire racontant la vie d'étudiant de Snow alors qu'en théorie on savait déjà tout de lui dans la trilogie Hunger Games. Je me disais oh, bah c'est comme tous ces auteurs là qui sortent un prequel 10 ans après en manque de tunes et pour permettre à un studio d'en faire une d'adaptation rapidement.
Mauvaise langue digne du gars que j'étais avant de découvrir les Hunger Games. Aux premières pages, Suzanne Collins m'a immédiatement ramené le plaisir de la lecture des histoires de Panem. Au delà de retrouver et d'explorer le personnage de Snow, aux milles facettes comme nous le découvrons par les témoignes de Katniss et de Finnick, le livre présente de manière habile la réflexion qui a été faite du point de vu du Capitole lors de la création des jeux et aussi le fond derrière l'organisation de Panem en des districts. On pouvait s'y attendre, de toutes les motivations qui ont conduit à cette organisation de Panem. Mais la magie de se livre c'est que Suzanne Collins a mêlé l'histoire du pays et de l'homme à une véritable fable poignante et qui ne nous fait pas lâcher le bouquin des mains. Quand les pages défiles, on se dit oh. Ça va se finir en "et on efface tout". Et bah ces dernières pages font un sacré coup de poker. Comme ce livre. Comme dans les Hunger Games.