Dear Evan Hansen

Max J.R. Berry
12 Septembre 2025

Avec son adaptation française au Théâtre de la Madeleine (Paris), je voulais prendre quelques instants pour vous parler de mon attachement à cette comédie musicale « moderne », qui a touché des millions de spectateurs à travers le monde depuis maintenant dix ans. Il ne s’agit pas d’une critique à proprement parler, mais d’un hommage que j’aimerais adresser à l’œuvre dans son ensemble.

Illustration Dear Evan Hansen

En quelques mots

Créée en 2015 à Washington avant de triompher à Broadway, cette comédie musicale signée Steven Levenson (livret) et Benj Pasek & Justin Paul (musique et paroles) raconte l’histoire d’Evan, un adolescent en proie à une profonde anxiété sociale, qui se retrouve malgré lui au cœur d’un mensonge autour du suicide d’un camarade.

La pièce s’ouvre sur Evan, seul dans sa chambre, face à une lettre qu’il doit écrire à lui-même — un exercice imposé par sa psy. Ce moment, intime et maladroit, cristallise déjà tout ce qui le traverse : l’angoisse, le besoin d’exister, la peur de ne pas être vu. Ce n’est qu’une lettre, mais elle deviendra le point de bascule d’un engrenage émotionnel qui le dépasse totalement.

La comédie musicale fut portée à l’origine par Ben Platt dans le rôle-titre, avec Rachel Bay Jones, Laura Dreyfuss et Mike Faist.

J’ai eu l’occasion de voir la pièce en live à New York en 2022 (ou 2023 ?), après l’avoir découverte via le film sorti en 2021 (avec Kaitlyn Dever, Amy Adams et Julianne Moore).

Depuis peu, la pièce est adaptée à Paris sous le nom de Cher Evan Hansen, au Théâtre de la Madeleine. L’adaptation française est orchestrée par Olivier Solivérès, avec Hoshi, Frédéric Strouck et David Sauvage pour les paroles. Le casting parisien réunit Lou Nagy (Zoé), Antoine Le Provost (Evan), Antoine Galey (Connor), Kevin Barnachea (Jared), Fanny Chelim (Alana), Armonie Coiffard (mère d’Evan), Michel Lerousseau (père de Connor) et Sandrine Seubille (mère de Connor). L’adaptation est une franche réussite — et ça, c’est purement mon avis.

Les récompenses : un succès qui interroge

Dear Evan Hansen a été couronnée de six Tony Awards en 2017, dont celui de la "Meilleure comédie musicale", "Meilleur acteur" pour Ben Platt, et "Meilleure musique originale". Elle a aussi reçu un Grammy Award pour son album, et un Olivier Award lors de son passage à Londres. Mais ce succès critique ne gomme pas les débats qu’elle soulève. Ce qui me frappe, c’est que malgré ces trophées, la pièce continue de diviser. Elle ne cherche pas à plaire à tout le monde. Elle expose des failles, des contradictions, des silences.

Un décalage entre les sujets et la musique ?

Les sujets traités dans Dear Evan Hansen sont durs. Très durs. Et c’est là où ça peut déranger : le suicide, le harcèlement scolaire, la solitude sont racontés en musique — parfois même avec humour. Il y a, aux premiers abords, un décalage entre ce qui est raconté et le développement du personnage principal, dans un enrobage qui rappelle les polémiques autour de The Greatest Showman. Lorsque je m’intéresse à la morale de l’histoire et à ce que nous pouvons décoder de la scène finale, je lis beaucoup d’incompréhension sur Reddit à ce sujet.

La musique de Dear Evan Hansen est une confession en elle-même. "You Will Be Found" est devenu un hymne — pas seulement pour les fans, mais pour tous ceux qui ont un jour eu l’impression "de tomber dans le vide". Elle ne cherche pas à enjoliver la douleur, elle l’accompagne. Personnellement, c’est encore plus fort pour moi avec un autre morceau moins connu: "Disappear". À Paris, les arrangements sont fidèles à l’émotion de l’original, mais avec une sensibilité propre à la langue française. Et ça fonctionne très bien.

"Dear" divise, c’est une chose. Mais je pense que c’est dû à une question de perspective, de vécu et de ressenti. La pièce raconte une histoire très grise, où chacun doit s’interroger, tout en vivant dans la tête d’un personnage principal tiraillé par ses angoisses, ses difficultés à se sentir exister, et surtout par la pression des autres.

Pour moi, avoir écrit cette histoire sous les traits d’une comédie musicale, c’est ce qui m’a le plus impacté. Le format existe en partie pour des histoires comme celle-ci ! La musique est une extension de la lettre qu’Evan s’écrit à lui-même. C’est un échappatoire pour toutes les pensées et les mots que les personnages gardent dans leur tête. Lorsqu’ils ne parviennent pas à exprimer leurs doutes, leur colère ou leur tristesse, le levier musical s’active.

Le suicide de Connor

L’histoire de Dear Evan Hansen s’articule autour du suicide du personnage de Connor qui est grossièrement caractérisé par quelqu’un se trouvant dans sa bulle. Suivant l’interprétation du comédien, Connor est d’ailleurs plus ou moins sur la défensive lors de ces interactions avec les autres (avec sa famille comme au lycée). Plus largement, nous avons d’ailleurs remarqué une chose avec une collègue qui a son importance: dans la pièce à Paris, les personnages passent beaucoup de leur temps à se gueuler dessus au lieu de s’écouter. C’est un choix artistique intéressant, de mon point de vu, car il montre une vérité. Je n’avais pas eu cette impression là ni à New York ni dans le film. Connor est noyé dans tout ce brouhaha, en quelques sorte.

Au début de la pièce, nous sentons que cela fait un moment que Connor n’écoute plus les autres - faute que les autres ne cherchent plus à le comprendre lui. Le réel moment où nous passons du temps avec le personnage, c’est lorsque Evan est dans la salle informatique et que Connor s’y trouve également. Les deux ne se connaissent pas, ou presque pas. Pas intimement en tout cas, contrairement à ce qui est prétendu après. Ils se sont retrouvés plusieurs fois dans la même classe, mais c'est tout.

Dans cette scène importante donc, Evan se trouve dans la salle informatique pour imprimer la lettre écrite à lui-même qu’il devait remettre à son psy en main propre. Connor est là - comme souvent sans doute. Curieux de ce qu'est en train de faire Evan, il découvre la lettre de ce dernier. Puis Connor s’énerve de son contenu - et du fait qu’Evan ai un crush pour sa soeur. Puis s’en va avec: dans le cri et l’énervement.

C’est dans ce contexte que soudainement, le personnage de Connor commet un acte difficile: celui de mettre fin à sa vie. Pouf. D’un réalisme qui me terrifie. Car c’est toujours comme ça que ça se passe. Dans la pièce, c’est encore plus choquant. Encore à Paris, j’ignore si c’est dû à un soucis de rythme ou du génie: nous voilà à nous sortir immédiatement d’une interaction forte avec le personnage que nous sommes obligés de nous confronter - en compagnie d’Evan lui aussi sous le choc - à la famille bouleversée et attristée par le deuil de leur fils.

D’un claquement de doigts, sans entracte ni rien, sans transition musicale ni timelapse, cela fait plusieurs heures que le corps du jeune homme a été retrouvé et que tout se qui en découle est enclenché. À aucun moment la pièce ne parlera d’enterrement, ni de recueillement, ni voir même d’accompagnement psychologique. C’est un premier trait qui me parle particulièrement: peu importe le comment ou le pourquoi, la mort est soudaine. C’est parce qu’elle l’est ainsi qu’elle est encore plus dure à gérer. Cependant, je suis bouleversé par l’écriture des personnages de ses parents - les « Murphy ». Sa mère s’illusionne du sort jusqu’à la fin de la pièce presque, tandis que son père met du temps avant de réaliser - mais se doit de gérer la situation.

Sans le départ de Connor, Zoé serait-elle restée indifférente à Evan ?

Je n’ai pas encore vraiment parlé de Zoé. Pourtant, j’ai une profonde admiration pour le personnage de Zoé. Elle est la soeur de Connor, et leur relation n’a jamais été simple — sans doute à cause de leur écart d’âge, ou de blessures qu’on ne nous explique jamais vraiment. Ce qu’on comprend, en revanche, c’est que Zoé aussi a souffert. Elle a été harcelée, comme Connor. Et elle en subira encore, plus tard dans la pièce.

Dès les premières scènes, on sent que Zoé est une jeune fille isolée. Elle a du caractère (j’adore comment Lou Nagy le retranscrit à Paris), elle s’intègre plutôt bien — elle joue dans un groupe de musique — mais elle n’est pas la fille populaire qu’on pourrait imaginer. Elle n’est ni superficielle, ni stéréotypée. Bien au contraire. Son personnage est si simple et bienveillant qu’il aurait été inutile pour les auteurs de lui inventer des artifices. Elle vit sous le prisme de son frère, puis sous celui d’Evan. Mais elle existe par elle-même, déjà. À Paris, Lou l’incarne exactement comme je l’imaginais : bouleversante quand elle exprime ses doutes, ses craintes, sa manière de vivre les années lycée. Elle parvient à s’émanciper de la richesse de ses parents, même si elle en fait parfois une force pour s’en sortir.

Le lien entre Zoé et Evan est étrange, fragile. Il ne naît pas d’une rencontre sincère, mais d’un malentendu, d’un mensonge. Et pourtant, quelque chose se crée. Zoé, qui vit dans l’ombre de son frère, voit en Evan un garçon qui, malgré ses maladresses, semble enfin la regarder autrement. Evan, lui, est tiraillé entre son besoin d’être aimé et la culpabilité de ne pas être celui qu’il prétend. Leur relation n’est pas un conte de fées, c’est une tentative de connexion dans un monde qui ne leur a jamais appris à parler vrai. On sent que Zoé veut croire en Evan, mais qu’elle ne peut jamais vraiment lâcher prise.

Il y a quelque chose que l’histoire souligne, notamment dans la magnifique scène finale. Si Connor n’avait pas mis fin à ses jours, est-ce qu’Evan aurait été vu par les autres ? Est-ce que Zoé l’aurait remarqué ? C’est là que le drame prend tout son sens. Alors que personne ne calculait Connor, sa disparition débloque une série d’événements. C’est le signe de la vie, qui parfois nous fait croire au destin, et d’autres fois au simple hasard. Se pose la fameuse question : « Et si ? » Et si on avait pu empêcher tout ça ? Et s’il était encore là ?

Mais il ne l’est plus. Comme beaucoup d’autres ne le sont plus autour de nous. Est-ce Connor, quelque part dans les nuages ou dans le ciel, qui a permis à sa soeur de trouver ce qui lui manquait ? C’est là que la pièce devient intime. Elle dépend de la lecture de chacun.

Pour moi, Evan s’est retrouvé piégé. Piégé par la famille Murphy, entraîné par Jared — pas un véritable ami, mais leur lien repose sur des bases complexes. Plus précisément, Evan est pris dans le quiproquo de la lettre qu’il a écrite, et de l’absence de lettre laissée par Connor. Lors de la première rencontre avec les parents de Connor, Evan n’est pas prêt. Quand il commence à mentir, à inventer une amitié, Zoé ne le croit pas une seconde. Elle le voit comme un imposteur. Plus tard, elle lui dira qu’elle n’est pas avec lui pour les réponses qu’il prétend apporter. Ce serait trop étrange, trop malsain. Evan aurait pu tout arrêter, cesser de mentir. Mais je comprends pourquoi il ne le fait pas. Sortir d’un cercle vicieux, ce n’est jamais simple.

Se retrouver dans un cercle vicieux

Le comportement d’Evan est souvent "excusé" par sa difficulté à s’approcher de Zoé. Mais en réalité, ce qu’il traverse va bien au-delà. Evan montre des signes d’anxiété profonde, parfois à un degré qui me terrifie si je me mets à sa place. Tout va si vite, tout s’enchaîne, jusqu’à ce que le fantôme de Connor apparaisse dans sa tête — comme une projection de sa culpabilité, de son besoin de justification.

Il est aussi pris dans la pression des autres, notamment celle d’Alana Beck. Élève modèle, trop modèle, très studieuse… Pour moi, c’est le personnage le plus cliché de tous, mais à dessein. Elle veut créer une structure associative en mémoire de Connor, qu’elle n’a en réalité jamais vraiment connu. Elle incarne cette volonté de faire le bien, mais sans écouter. Et elle participe, sans le vouloir, à la spirale du mensonge d’Evan — jusqu’à commettre l’irréparable, qui mène au climax de l’histoire (que je ne spoilerai pas ici). C’est pour ça que je pense qu’Evan est en partie excusable : il est dépassé, submergé, entraîné hors de contrôle.

Mais ce qui me touche le plus chez lui, c’est sa remise en question constante. Il doute, il vacille, il essaie. Il mérite une chance d’être pardonné. Il n’est ni noir ni blanc. Les conséquences de son mensonge sont graves, bien sûr. Et je comprends que certains regrettent l’absence de procès ou de sanction (encore une fois, Reddit en parle beaucoup). Mais pour moi, ce serait injustifié. Car tous les personnages font des erreurs. À la même échelle. Aucun n’est irréprochable.

Une affaire justicière ? Hors sujet selon moi.

La pièce ne cherche pas à juger. Elle montre les différents degrés de "hors de contrôle" dans notre société. Elle montre comment chacun tente de gérer ce qui le dépasse. Certains pardonnent, d’autres fuient, d’autres s’effondrent. Alana, que je viens d’évoquer, se donne à fond pour exister. Elle est au même stade que Connor. Connor a choisi de partir. Alana choisit de se noyer dans un projet. Et ça me parle énormément. Moi aussi, je me suis caché derrière des projets. Mais moi aussi, j’ai réfléchi à l’autre voie.

La mère d’Evan, que je n’ai pas encore vraiment présentée, vie sans le père d'Evan. C'est la seule des deux parents à être encore là pour son fils. Elle est pauvre, elle travaille à l’hôpital, elle n’est jamais vraiment présente. Sa mère est dans la boucle du travail pour subvenir à son fils. Elle souffre de la distance avec Evan — et lui aussi.

La mère de Connor ne semble pas trouver un sens à sa vie. Son couple ne fonctionne pas et n'arrive pas à être en lien avec ses enfants. Ce n'est pas leur richesse qui fait leur bonheur.

Evan est dans la boucle du mensonge. N'arrive pas à y sortir. Parce que dans ce mensonge, tout lui arrive pour le mieux, au point de lui permettre d'abandonner les tonnes de calmants qu'il prend.

C’est en cela que pour moi, cette pièce n’est pas une apologie du suicide. Adulte comme enfant, aucun des personnages ne va bien. On pourrait même se dire qu’à un moment ou un autre, ils ont tous eu les mêmes pensées que Connor. Ce qui ressort de la pièce, c’est que nous sommes tous seuls, en réalité.

Rien qu’une tranche de vie

Nous souffrons tous de la société, qu’elle nous avantage ou non. Que nous soyons adultes, enfants, hommes ou femmes. Les choses sont plus simples quand on s’ouvre les uns aux autres. Connor n’est pas un sacrifice pour Evan. C’est une lecture que je trouve triste. Si quelqu’un sort de la pièce en se disant "je dois le faire, pour que mes parents se parlent enfin, ou pour que mes amis se voient", alors je pense que ce ne sera pas cette pièce en particulier qui en sera responsable.

La pièce raconte un moment de vie. Celui des familles Murphy et Hansen. Avec ses zones d’ombre, ses non-réponses, ses non-solutions. C’est la vie telle qu’elle est. Racontée en musique, pour que ça passe mieux. Pour que les émotions soient plus fortes. C’est pour moi le rôle d’une œuvre. Une tranche de vie paradoxalement réaliste, qui résonne selon là où nous en sommes dans notre propre parcours.

En 2022 comme en 2025, je sais que je vais plutôt bien. Je pense que je suis plus proche aujourd’hui de la mère d’Evan et du personnage d’Alana (que je n’ai pas trop évoqué, je m’en excuse). Je sais que je ne suis plus Connor, comme je l’ai été un court instant dans ma vie.

C'est une histoire de seconde chance

Pour conclure, je crois que cette pièce dit à chacun : nous avons tous droit à une seconde chance. Mais elle ne peut venir que de nous. De notre capacité à nous remettre en question et de communiquer avec les autres.

La fin de la pièce offre une seconde chance à 99 % des personnages. Tous, sauf Connor. Parce qu’il n’est plus là. On ignore si sa mémoire continuera d’exister, mais c’est incertain. La vie humaine est courte, et les générations se remplacent vite. Sa mémoire sera respectée, poétiquement, à travers un verger sauvé grâce aux dons du lycée. Un lieu de vie, né d’un drame. Mais les personnages ont consciences que Connor sera oublié de tous, au lycée, au bout d'un temps.

Le signal est fort, selon moi : on a tous droit à une seconde chance. Puis à une troisième. Puis à une quatrième. Il y aura toujours quelqu’un pour nous relever un jour et nous accompagner. C’est ma devise dans la vie : cela a été possible avec moi.

Je n’ai pas pris le temps de parler en profondeur de Jared et d’Alana. Ni des autres personnages autres que Evan et Zoé. Ils incarnent des traits qui mériteraient des articles rien que pour eux. Mais à Paris, ils sont aussi merveilleusement incarnés, et je tenais à le dire.

Dear Evan Hansen a eu un impact dans ma vie. Je vous invite fortement à aller voir la pièce à Paris. Le casting est exceptionnel. La mise en scène tout autant. Et les musiques sont vraiment excellentes.

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